Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the secupress domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/religieuk/www/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the wordpress-seo domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/religieuk/www/wp-includes/functions.php on line 6114
Une femme au service des femmes - Religieuses du sacré-coeur de Jesus

Une femme au service des femmes

Pensées et Maximes de Madeleine-Sophie Barat

« Si nous nous contentons des vertus ordinaires, qui suffisaient autrefois dans un milieu chrétien, nous manquons notre but. Dans les temps extraordinaires, il faut des vertus extraordinaires. »

« Soyez bonnes sans faiblesse, humbles sans bassesse. »

« La prière est le bouclier du soldat de Jésus-Christ, c’est une arme invincible. »

« A chaque jour suffit sa peine : l’abandon, la confiance en Dieu sont des remèdes à tout. »

Musique

Grands corps malade – Mesdames

 

Alicia Key – Superwoman

Des écrits

« J’ai sous les yeux une « esquisse » de portrait de la Sainte Mère. L’original se trouve aux Archives de la Villa Lante. Elle n’est pas signée mais il semble qu’elle ait été faite par Pauline Perdrau. C’est un dessin fait crayon ou au fusain et il porte les traces de toute l’affection teintée de malice de Pauline. On devine qu’elle a profité d’un moment où la supérieure ne regardait pas à sa droite -car Pauline était certainement assise à droite dans le cercle que formait la communauté pendant la récréation- et elle l’a croquée rapidement sur son carton. On ne relève pas la moindre reprise dans le coup de crayon. Le dessin se présente comme un premier jet, laissé tel quel sans retouches. Madeleine Sophie est déjà âgée. Elle est assise. À ses pieds se trouve un petit banc à quatre pieds Un petit panier rond contenant une pelote de laine blanche y repose. Elle tricote à quatre aiguilles et elle a déjà réalisé un bon morceau de son tricot…  Elle regarde à travers de petites lunettes, suffisamment petites pour lui permettre de regarder par-dessus lorsque quelqu’un lui adresse la parole. Son visage est paisible, épanoui, et laisse se dessiner un léger sourire. On la sent heureuse. Elle est tout entière à ce qu’elle fait, entièrement occupée à ce travail manuel et ses deux mains, très rapprochées, cherchent à rattraper la maille qui lui a échappé.
Personne ne penserait que cette femme porte sur ses épaules et au plus profond de son cœur le poids de Mère Générale, les préoccupations, la souffrance, la joie et l’espérance de centaines de religieuses répandues à travers le monde. Elle les connaît toutes, une par une, par leur nom, tel le Bon Pasteur.  Maintenant elle vit à fond l’instant présent. Les aiguilles à tricoter, le tricot, le petit banc, l’attitude, la sérénité… : tout, dans ce dessin, rappelle quelque chose de la fresque de Mater. Il suffirait qu’elle lâche son tricot, qu’elle croise les mains sur ses genoux, et qu’elle retire ses lunettes. Pour tourner son regard vers l’intérieur, ses yeux sont déjà baissés. »
(« Madeleine-Sophie dans son grand âge », Dolores Aleixandre RSCJ)

« La délicatesse et la guérison, la solidarité et les relations, le regard contemplatif vécus avec courage sont des qualités qui peuvent contribuer à construire l’avenir. Ces qualités féminines feront de nous des génératrices de vie dans un monde où la vie n’est pas toujours respectée. L’avenir n’appartient pas à la force, à la domination, au pouvoir, et moins encore à la violence, à l’oppression ou au rejet.
Nous, femmes, religieuses du Sacré Cœur, nous avons besoin de courage pour guérir et nous laisser guérir, pour aimer et nous laisser aimer, et pour prier. »
(Lettre d’H. Mc Laughlin – Supérieure Générale – 25 mars 1994)