Messe de réouverture de Notre-Dame de Paris

Madeleine-Sophie présente à Notre-Dame de Paris

Le 8 décembre 2024, la messe de réouverture de Notre-Dame de Paris a été célébrée. Un moment très important de la vie du diocèse, de l’Eglise qui est à Paris, de la cathédrale. Un moment extrêmement émouvant pour les religieuses du Sacré-Cœur (rscj), toute la Congrégation et toutes les personnes attachées au charisme de sainte Madeleine-Sophie.

Quel cadeau et quel honneur de cette requête en juin dernier, de Monseigneur Ulrich, archevêque de Paris, nous demandant une relique à placer dans l’autel de Notre-Dame, avec celles de quatre autres saints/bienheureux parisiens, lors de la consécration de l’autel. Quelle joie que de contribuer ainsi, dans la suite de la collaboration avec de nombreuses rscj, à la renaissance de l’église-mère de Paris.

Quelle chance également, en plus du corps intact de sainte Madeleine-Sophie, qui depuis 2009 repose dans une châsse à l’église saint François-Xavier (75007), de disposer d’une relique à offrir, rapportée de nos Archives Générales, à Rome.

Quelle chance enfin d’avoir la provinciale de BFN, Noëlle Favet ainsi que Magda Khalifia, représente de l’église copte, Notre-Dame d’Egypte, invitées le 8 décembre et que plusieurs sœurs aient pu participer aux célébrations échelonnées tout au long de la semaine de réouverture. Et vous tous étiez bien présents en communion par la prière et le cœur, parfois même derrière vos écrans.

Notre-Dame est magnifique, lumineuse, telle que nous ne l’avons jamais vue. La pierre et le bronze se complètent dans leurs couleurs et leurs matériaux, statues et vitraux ont été nettoyés et révèlent des teintes vert turquoise inconnues, même avec un ciel de grisaille parisienne.

La liturgie est impressionnante de beauté, du fait de la solennité, des chasubles colorées, des lumières, de la représentation du peuple de Dieu, grands et petits, des diverses services diocésains, paroisses, donateurs.

Même les représentants politiques sont présents, comme dans l’Evangile du jour car l’évènement est unique, inespéré. Et le cœur de tout cela, se donne à voir, accueillir, à comprendre peut-être dans la liturgie de consécration de l’autel.

Ce qui se passe ici, ne serait-ce pas une rencontre entre Dieu et les hommes, une fête qui réunit tous, plus largement que ceux présents, autour de la table, une fête où chacun se réjouit de retrouver la maison solide, où chacun peut percevoir que ce que l’on savait mort est revenu à la vie. Qui aurait cru à cette renaissance ? Cette reconstruction ? Comme le souligne Monseigneur Ulrich : « Dieu Demeure fidèle, rejoint son peuple, lui donne de renaître, de traverser ». C’est l’histoire de Notre-Dame, c’est notre histoire.

Au cœur de cela, Madeleine-Sophie, comme un cadeau, se trouve associée. Réjouissons nous en.  Les évènements présents sont comme une invitation forte du Seigneur à donner place à son Cœur et son Amour : les célébrations des 350 ans des apparitions de Notre Seigneur à Marguerite Marie Alacoque à Paray-le Monial, la parution de l’encyclique de pape François « Dilexit nos – il nous a aimés » sur le Sacré-Cœur, l’entrée dans le centenaire de la canonisation de sainte Madeleine-Sophie (14 décembre 2024 au 12 décembre 2025), la présence d’une relique de sainte Madeleine-Sophie dans le nouvel autel de Notre-Dame de Paris, autant d’évènements qui ne dépendent pas de nous mais nous invitent, nous appellent.

Et au cœur de cela un Chapitre Général de la Congrégation qui s’engage dans une réorganisation pour soutenir la vie et la mission pour l’avenir. Comme religieuses du Sacré-Cœur de Jésus, comme collaborateurs, amis, proches du charisme de Madeleine-Sophie.

« L’amour gratuit de Dieu libère, vivifie, réjouit le cœur et nourrit les communautés. Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté ouvert du Christ. Seul son amour rend possible une nouvelle humanité ». (DS 219)

Noëlle Favet, rscj